Une camera obscura est installée sur la toiture d’une école. Les rayons incidents qui y entrent se mélangent et se combinent en une synthèse additive. Apparait alors une image de la réalité, une représentation du présent qui saura figer pour l’avenir un moment alors déjà dans le passé. La chambre noire représente et communique un lieu de fabrication. Elle est une toile de fond, un outil de travail pour porter à la lumière les prochaines idées et objets contemporains.
Bien quelques années plus tard, le bâtiment prend la fonction qu’on lui connaissait jusqu’en 2016 : l’Auberge des Préalpes. Son architecture et ses différents rajouts construits çà et là démontrent d’un besoin rapide de palier à la nouvelle fonction. La façade perd sa symétrie au profit d’une salle de banquet, et l’écriteau descend d’un étage.
L’assainissement total en appartement et espace de santé de l’ancienne auberge les Préalpes marque aujourd’hui une nouvelle étape de cette histoire. Le projet prévoit un programme mixte public/privé préservant l’identité sociale déjà présente. Trois appartements et un espace santé composent les différents étages de la bâtisse qui profitent de la situation face aux Préalpes Gruériennes. A disposition des différents résidents, piste de pétanque et jardin potager complètent l’ensemble. Les différents travaux cherchent à s’inscrire dans le présent tout en célébrant les détails et l’artisanat du passé. Ainsi, la façade avec ses bandeaux, sa matérialité et son écriteau retrouvera les rythmes et principes de 1925. La circulation étroite intérieure de la vieille auberge est sortie à l’arrière du bâtiment pour offrir plus de surface au plan. Ce même plan qui garde les principes d’antan, avec un corridor central qui distribue les pièces et offre une perspective directe sur les montagnes fribourgeoises.
En toiture, une nouvelle lucarne redonne de la symétrie au tout et apporte la lumière naturelle nécessaire à l’appartement des combles. Intégrés avec détail à ce toit de cuivre, les panneaux photovoltaïque représentent, eux, les exigences du présent.
C’est selon ces mêmes exigences que le squelette de bois et de pierre du bâtiment a été mis complètement à nu le temps des travaux, avant d’être assaini et isolé aux normes d’aujourd’hui.
L’escalier en pierre et l’entrée représentative, vestiges du passé, n’ont plus leur fonction principale mais sont conservés. Ils sont des éléments essentiels à l’histoire et l’image du tout.
Un travail d’artisanat de plus de deux années pour l’histoire d’un bâtiment de bientôt 100 ans.
HEAD extension · geneva · february 2020
Une camera obscura est installée sur la toiture d’une école. Les rayons incidents qui y entrent se mélangent et se combinent en une synthèse additive. Apparait alors une image de la réalité, une représentation du présent qui saura figer pour l’avenir un moment alors déjà dans le passé. La chambre noire représente et communique un lieu de fabrication. Elle est une toile de fond, un outil de travail pour porter à la lumière les prochaines idées et objets contemporains.
Bien quelques années plus tard, le bâtiment prend la fonction qu’on lui connaissait jusqu’en 2016 : l’Auberge des Préalpes. Son architecture et ses différents rajouts construits çà et là démontrent d’un besoin rapide de palier à la nouvelle fonction. La façade perd sa symétrie au profit d’une salle de banquet, et l’écriteau descend d’un étage.
L’assainissement total en appartement et espace de santé de l’ancienne auberge les Préalpes marque aujourd’hui une nouvelle étape de cette histoire. Le projet prévoit un programme mixte public/privé préservant l’identité sociale déjà présente. Trois appartements et un espace santé composent les différents étages de la bâtisse qui profitent de la situation face aux Préalpes Gruériennes. A disposition des différents résidents, piste de pétanque et jardin potager complètent l’ensemble. Les différents travaux cherchent à s’inscrire dans le présent tout en célébrant les détails et l’artisanat du passé. Ainsi, la façade avec ses bandeaux, sa matérialité et son écriteau retrouvera les rythmes et principes de 1925. La circulation étroite intérieure de la vieille auberge est sortie à l’arrière du bâtiment pour offrir plus de surface au plan. Ce même plan qui garde les principes d’antan, avec un corridor central qui distribue les pièces et offre une perspective directe sur les montagnes fribourgeoises.
En toiture, une nouvelle lucarne redonne de la symétrie au tout et apporte la lumière naturelle nécessaire à l’appartement des combles. Intégrés avec détail à ce toit de cuivre, les panneaux photovoltaïque représentent, eux, les exigences du présent.
C’est selon ces mêmes exigences que le squelette de bois et de pierre du bâtiment a été mis complètement à nu le temps des travaux, avant d’être assaini et isolé aux normes d’aujourd’hui.
L’escalier en pierre et l’entrée représentative, vestiges du passé, n’ont plus leur fonction principale mais sont conservés. Ils sont des éléments essentiels à l’histoire et l’image du tout.
Un travail d’artisanat de plus de deux années pour l’histoire d’un bâtiment de bientôt 100 ans.